UFO Doc Secret

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Une mission sur la Lune en 2018

 

  C’est décidé : les Etats-Unis reprennent leur politique tourné vers l'espace et le cosmos, et la NASA a annonce officiellement son intention de retourner sur la Lune. Après avoir été ignoré pendant plusieurs décennies par les astronautes et les scientifiques, notre satellite naturel va donc à nouveau accueillir des hommes sur son sol à l’horizon 2020. Retour sur ce revirement de la stratégie américaine en matière d’exploration spatiale.

 
 

Vers des bases habitables...


« l’annonce de la NASA n’est que le reflet des enjeux géostratégiques qui se dessinent à l’horizon 2050, époque où l’épuisement des ressources sur Terre aura atteint des proportions dramatiques »

« Les Etats-Unis considèrent-ils déjà la Lune comme le premier supermarché de l’espace, destiné à ravitailler une planète bleue totalement vidée de ses ressources ? »

Vers des bases habitables...
Après avoir posé le pied sur la Lune voila plus de 30 ans, l’Homme semblait s’être complètement désintéressé de cet astre, jugé mort et stérile par les scientifiques. Pourtant en 2005, la NASA ne cache plus ses objectifs : elle compte bien envoyer d’ici à une dizaine d’années quatre astronautes sur la Lune, y installer des bases habitables et en exploiter les ressources. La construction d’une base lunaire souligne nettement l’intention de l’agence spatiale américaine de s’installer durablement, à l’inverse des précédentes missions. C’est sous l’impulsion du président des Etats-Unis, Georges W Bush, que le budget pour ces missions futures a été débloqué. Alors que les sondes et les télescopes sont envoyés de plus en plus loin dans l’espace et que le programme de missions de la NASA semble d’ores et déjà saturé, comment expliquer ce soudain intérêt pour notre satellite naturel et cette motivation surprenante pour la « colonisation lunaire » ?

 

 

... et la commer- cialisation des ressources lunaires !

 


Plusieurs scientifiques estiment que ce projet est tout sauf désintéressé. En effet, le retour vers la Lune et l’installation de bases lunaires traduisent la volonté politique américaine de contrôler l’orbite basse de la Terre. Nos dirigeants, conscients que les ressources naturelles de la planète bleue atteignent un niveau critique, songent à exploiter un nouvel astre, en l’occurrence la Lune, notre voisine la plus proche. En résumé, l’annonce de la NASA n’est que le reflet des enjeux géostratégiques qui se dessinent à l’horizon 2050, époque où l’épuisement des ressources sur Terre aura atteint des proportions dramatiques. La pénurie de nombreuses ressources naturelles ne pourra être comblée que par l’exploitation d’un nouvel astre... avec commercialisation à la clé ! Un marché gigantesque, dont les Etats-Unis entendent bien détenir le contrôle en étant les premiers à s’installer sur cet immense territoire vierge. Ainsi, les bases lunaires pourraient également abriter des bases d’extraction de plusieurs composés, notamment de l’eau, de l’hydrogène, du régolite et de l’Hélium 3. Les Etats-Unis considèrent-ils déjà la Lune comme le premier supermarché de l’espace, destiné à ravitailler une planète bleue totalement vidée de ses ressources ?

  Un monopole lunaire de plusieurs années
Quoi qu’il en soit, en travaillant dès à présent sur les missions lunaires, les américains sont sûrs d’être les premiers à s’installer durablement sur la Lune, ce qui leur permettra de choisir les sites les plus stratégiques, c’est-à-dire les plus riches en ressources et les terrains facilement exploitables. Les autres pays qui ambitionnent de construire des bases lunaires, Chine et Russie en tête de liste, ne pourront pas être prêts pour 2018, mais au mieux pour 2025 ou 2030, même si d’ambitieux programmes sont également à l’ordre du jour (voir notre encadré).

 Nouvel indice que les Etats-Unis désirent régner en maître sur ce territoire, la coopération internationale sera très limitée. L’administrateur de la NASA, Michael Griffin, a ainsi précisé lors de la conférence de presse que les Etats-Unis auraient le contrôle de tous les systèmes de transport mais qu’ils feraient appel à des partenaires pour les installations lunaires. L’agence spatiale européenne ne serait donc utile que pour servir « d’ouvriers de chantier » !

 

La menace des météorites...

   Mais la question de l’autosuffisance de la base nécessaire à la survie des astronautes n’est qu’une petite partie du problème des missions habitées. Un des principaux obstacles à la construction d’une base durable reste la fréquence d’impact météoritique dont est sujet notre satellite naturel, dépourvu d’atmosphère protectrice.

 Les explosions de météorites sur la Lune sont en effet beaucoup plus fréquentes que sur Terre ; il y a quelques mois encore (en janvier 2006), les astronomes ont d’ailleurs pu observer l’un de ces impacts lunaires, lorsqu’une météorite est venu s’écraser en formant un “petit” cratère de 3 mètres de diamètre. L’équivalent, tout de même, de 70 kilos de dynamite ! Les agences spatiales s’interrogent donc actuellement sur la véritable fréquence des collisions entre la Lune et des météorites, qui provoquent parfois des “tremblements de Lune”, sortes de séismes équivalents à nos tremblements de Terre.

 

   En étudiant les sismomètres des missions Apollo, les scientifiques estiment qu’il y a au minimum 400 impacts chaque année, mais ce chiffre pourrait être beaucoup plus important encore, car toutes les données n’ont pas encore été passées au crible... Le plus gros risque vient des météorites de petite taille, inférieures à un kilo, mais qui se “crashent” sur la Lune à la vitesse très élevée de 70 kilomètres par seconde...

 

... et le danger de la poussière de Lune !

 


   C’est au cours des différentes missions Apollo que les scientifiques se sont aperçus du problème posé par les poussières lunaires en suspension ; les particules microscopiques s’infiltrent partout et provoquent des dégâts matériels et humains.

La NASA cherche donc activement une solution, qui pourrait prendre la forme d’une... brosse aimantée. En effet, l’étude des poussières lunaires a mis en évidence que chaque grain était recouvert de millions de petites particules de fer en suspension. Une brosse à poussière aimantée combinée à un aspirateur spatial est actuellement à l’étude, afin d’éviter que les astronautes connaissent des troubles physiques en aspirant ces poussières. On se rappelle de l’astronaute Schmitt qui avait ainsi développé une pathologie respiratoire, qualifiée de “rhume des foins lunaire” !

Outre les coûts budgétaires astronomiques requis pour installer durablement des hommes sur la Lune, les agences spatiales doivent également prendre en compte les caractéristiques propres de ce nouvel astre à conquérir. Apport d’eau et d’oxygène, lutte contre la poussière de Lune et surtout protection contre les fréquents impacts de météorites sont donc 3 problèmes à résoudre d’urgence avant d’envisager la construction de la première base lunaire habitée...

 

 

 

 



01/01/2012
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