Le signal d'Arecibo
200 signaux anormaux !
« Sur les 200 signaux anormaux, tous avaient disparu lors du second passage du radiotélescope. Tous sauf un : le signal SHGb02+14a »
Le SETI, c’est quoi ?
Depuis 6 ans, les astronomes du programme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence), étudient les messages de l’univers à l’aide d’un des télescopes les plus puissants de la planète : le radiotélescope d’Arecibo, situé sur l’île de Puerto Rico. Tous les signaux radios inexpliqués sont répertoriés et analysés pour tenter de comprendre leur provenance. Devant les milliards de données à traiter, le SETI eut l’idée géniale d’intégrer les passionnés à leurs recherches, via le web. En téléchargeant le logiciel SETI@home, l’internaute peut ainsi devenir acteur de cette quête d’un signal extraterrestre ; aujourd’hui des millions d’ordinateurs dans le monde entier participent à l’analyse des messages radios.
Le radiotélescope d’Arecibo : un matériel ultra-sophistiqué pour traquer les messages extraterrestre
Confirmation du signal
En février 2003, une nouvelle étude pointe le radiotélescope d’Arecibo vers 200 régions du ciel où des signaux radio inexpliqués avaient été captés. Sur les 200 signaux anormaux, tous avaient disparu lors de ce second passage du radiotélescope. Tous sauf un ; le signal SHGb02+14a. Puis ce signal a été observé une nouvelle fois, soit à 3 reprises désormais, fait extrêmement rare même si statistiquement possible. Il est calé sur une fréquence où l’hydrogène absorbe et émet de l’énergie, soit la fréquence la mieux adaptée pour une civilisation lointaine qui désirerait communiquer.
Une nouvelle arme pour le SETI
Le projet SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence), à l’écoute d’un potentiel message intelligent venu de l’espace, va pouvoir lui aussi bénéficier des récentes avancées technologiques. Un nouveau télescope, le ‘Allen Telescope Array’ (ATA), va en effet permettre d’affiner considérablement l’analyse des signaux en provenance de l’Univers. Installé sur le site de l’observatoire Hat Creek, l’ATA sera au final composé de 350 antennes reliées en réseau, réparties sur une surface d’un kilomètre de diamètre. Avec une capacité d’observation équivalente à celle d’un télescope de 100 mètres de diamètre (!), la recherche d’un signal venu d’une race extraterrestre technologiquement avancée prend une nouvelle dimension. L’ATA pourra explorer en continu des dizaines de milliers d’étoiles dans les endroits les plus reculés de la galaxie, guettant le moindre signe d’une activité intelligente. On ne peut que se réjouir pour le SETI, qui acquiert là un redoutable instrument de détection dans sa recherche d’une vie avancée. Mis en service en juin avec ses 32 premières antennes, le ‘Allen Telescope Array’ disposera de ses 350 antennes d’ici 2010.
Les antennes mesurent 6,1 mètres de hauteur et s’étaleront au final sur un km de diamètre – vue d’artiste - Copyright SETI
A découvrir aussi
- Le projet Phenix ou la recherche d'artefacts extraterrestres
- De vrai contacts extra-terrestres se sont produits
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 30 autres membres