UFO Doc Secret

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Tsunamis pour 2012 ?

   « Selon les simulations informatiques des géologues, le mégatsunami aurait ravagé le littoral de 3 continents en moins de 4 heures ! »

L’Etna : un suspect idéal…
L’Etna est le plus haut volcan d’Europe ; il culmine en effet à 3300 mètres d’altitude. Toujours en activité aujourd’hui, il est surveillé de très près par les vulcanologues du monde entier…

   Sur les traces du ‘Tsunami perdu’
Une énigme intrigue depuis longtemps les géologues : une traînée de sédiments, longue de plusieurs centaines de kilomètres, relie la Sicile à l’Afrique du Nord. La thèse officielle explique qu’il s’agit des débris de l’explosion du volcan de l’île Santorin, survenue il y a 3600 ans. Mais pour Maria Pareschi et ses collègues italiens de l’Institut National de Géologie et de Volcanologie, ce serait plutôt les restes d’une autre éruption beaucoup plus vieille, celle de l’Etna. Et les sédiments analysés au carbone 14 fixent la date du cataclysme à environ 8000 ans.

   La colère du volcan aurait alors déclenché un glissement de terrain à une vingtaine de kilomètres de la Sicile, engendrant un gigantesque tsunami et des vagues de plusieurs dizaines de mètres de hauteur. L’équipe de Maria Pareschi a entré ces nouvelles données dans un ordinateur pour proposer une simulation informatique du ‘Tsunami perdu’, nom de l’étude parue dans les colonnes de la revue ‘Geophysical Research Letters’.

   Lors de l’éruption, le flanc Est du Mont Etna s’est effondré ; 6000 mètres cubes de roches se sont alors déversés dans la Méditerranée, à une vitesse de 350 kilomètres/heure. L’onde de choc s’est ensuite propagée en direction de l’Europe du Sud, de l’Afrique du Nord, et de l’Asie Mineure. « Le long du littoral calabrais, les vagues créées par le tsunami ont atteint des tailles allant jusqu'à 40 mètres. Les côtes de la Grèce et de la Libye ont été affectées par des vagues de 13 à 15 mètres de haut, tandis que les côtes de l'Egypte, la Syrie et d'Israël étaient inondées par des vagues de 4 mètres » explique Pareschi.

 

Un village du Néolithique abandonné il y a 8000 ans

 

   Les côtes littorales de ces 3 continents ont donc été dévastées par le mégatsunami, mais il est compliqué de réunir les preuves d’un tel événement près de 8000 ans plus tard : « Il est difficile de réunir des preuves terrestres de la catastrophe, car depuis le niveau de la mer a augmenté d’environ 10 mètres. Mais sous l’eau, les preuves sont évidentes, notamment au niveau du plancher de la Mer Ionienne et des plaines abyssales d’Afrique » commente Maria Pareschi. Son équipe a effet mis en relief une liquéfaction des couches épaisses de sédiments marins sous la pression du mégatsunami.

    D’importantes coulées de boue sous-marines confirment également la réalité de la catastrophe antique. Plus important encore : la trace d’un ancien village brusquement abandonné il y a 8000 ans a été mise à jour sur le site de Atlit-Yam, dans l’actuelle Israël. La zone repose désormais par 10 mètres de fond à quelques centaines de mètres de la côte : tout indique que les habitants ont quitté précipitamment le village il y a environ 8000 ans, abandonnant provisions et effets personnels. Cela fait penser à une évacuation soudaine, que l’équipe de géologues et vulcanologues italiens explique par le déferlement du tsunami...

 

Méditerranée : une zone sous haute surveillance !

 

    Cette nouvelle thèse d’un probable mégatsunami en Méditerranée il y a 8000 ans est plutôt bien accueillie par les spécialistes internationaux. Le très réputé géophysicien de l’Université de Bologne Stefano Tinti, spécialiste en tsunamis, estime que la théorie de Pareschi est « intéressante et crédible », tout en ayant le mérite de nous montrer la nécessité de continuer de surveiller l’activité volcanique en Europe. « Bien qu’il n’y ait pas de risques immédiats qu’un mégatsunami frappe à nouveau la Méditerranée, nous ne devons pas oublier la dangerosité des îles volcaniques. Une surveillance constante et un système d’alerte aux tsunamis doivent être installés dans tous le secteur méditerranéen » conclut Tinti. Une sage déclaration qui, si elle est suivie d’effets, pourra peut-être éviter les ravages d’un prochain mégatsunami...

 

 



24/01/2012
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