Le plus ancien temple de l'humanité datant de 12 000 ans
Göbekli tepe en Turquie
Sur cette colline artificielle située dans les hautes terres qui bordent les frontières irakienne et syrienne, la découverte d’un temple préhistorique datant de 12 000 ans est venue bouleverser notre vision de la protohistoire. Ce sanctuaire est plus vieux que les pyramides d’Egypte ; il date d’avant les premières civilisations, comme celle des Mésopotamiens, des Minoens et des Mayas.
Il a été construit durant le néolithique précéramique, lorsque les hommes en étaient encore à l’âge de pierre, et constitue le plus ancien exemple répertorié à ce jour d'architecture monumentale. Mais qui sont les bâtisseurs de ce complexe ? Quelle était sa fonction ? Pour tenter de percer ce mystère, ce documentaire nous propose d’effectuer un bond en arrière de 12 000 ans, à la fin de la dernière glaciation. Bien avant que l’homme découvre la poterie, l’écriture ou la roue, il se révéla capable d’ériger ce sanctuaire monumental qui constitue l’une des plus grandes énigmes archéologiques de tous les temps.
. « Colline au nombril »
Et si le site de Göbleki Tepe pouvait nous éclairer sur la soudaine accélération que connut l’évolution de l’humanité il y a environ 12 000 ans ? Alors que des centaines de milliers d’années avaient été nécessaires pour extirper l’homme des ténèbres de l’animalité, il s’est en effet produit quelque chose d’extraordinaire, et dans un laps de temps relativement court nous sommes passés de l’âge de pierre à la conquête spatiale. Quel est donc l’événement qui nous a fait changer de façon aussi spectaculaire ?
Pour le Dr Jeffrey Rose, spécialiste de la protohistoire, marcher sur la Lune n’est peut-être pas le plus grand pas qu’ait fait l’humanité, ce serait plutôt le fait de découvrir l’élevage et l’agriculture. La théorie communément admise jusqu’ici veut en effet que l’agriculture ait permis à l’homme de devenir sédentaire ; cette sédentarisation aurait à son tour engendré un profond changement de nos comportements, favorisant l’émergence de la religion, à l’origine de la construction de lieux cultuels puis de temples autour desquels se développèrent les premiers hameaux, préludes aux grandes cités qui allaient devenir le berceau de puissantes civilisations. Libéré des contraintes quotidiennes de la chasse et de la cueillette, l’homme aurait eu du temps pour réfléchir, inventer, et sortir ainsi de l’âge de pierre.
Mais la découverte du sanctuaire de Göbleki Tepe remet en question toute cette théorie de l’évolution. Göbekli Tepe se situe en Turquie, dans le croissant fertile, une zone du Moyen-Orient et de l’Afrique qui comprend l’Egypte moderne, Israël, la Syrie et l’Irak. Ce territoire a servi de berceau aux premières civilisations, il y a environ 5000 ans. En Turc, Göbekli Tepe signifie « la colline au nombril », en référence à sa forme. La population locale considérait depuis toujours ce site comme sacré, et en 1995 la mise à jour du sanctuaire par l’archéologue Allemand Klaus Schmidt lui a donné raison.
. Sanctuaire néolithique
Ce que le professeur a découvert enfoui sous la colline est un ensemble d’énormes piliers de calcaire ornés de gravures représentant des animaux. A l’époque de cette première découverte, Klaus Schmidt était convaincu que ces piliers faisaient partie d’un ensemble beaucoup plus vaste. Pour en découvrir l’étendue exacte, il fit alors réaliser une étude géomagnétique du sol. Ce procédé qui utilise la technologie du radar permet de produire une image très précise de ce qui se trouve sous terre, ce qui permit au professeur Schmidt d’établir que le site s’étendait sur près de 90 000 mètres carrés.
Les fouilles qui ont suivi mirent à jour quatre grandes structures circulaires. Chacune d’elles est entourée par un haut mur de pierre brisé à intervalles réguliers par de larges piliers en forme de T. Au centre se dressent deux énormes monolithes hauts de 5,50 mètres. Ces enceintes ne ressemblaient à rien de ce que les archéologues connaissaient jusqu’alors, posant une énigme quant à leur fonction. Les indices permettant de percer ce mystère résident peut-être dans les impressionnantes sculptures qui ornent les piliers. Plusieurs d’entre elles représentent des animaux, avec une préférence marquée pour les sangliers, les renards, mais aussi des reptiles, des lions, des crocodiles et des oiseaux, ainsi que les insectes et les araignées. La plupart d'entre eux sont creusés dans les surfaces planes des piliers, toutefois certains sont des sculptures en trois dimensions, ce qui démontre une maitrise de l'art de la sculpture sur pierre supérieure à celle que l’on rencontrera des milliers d'années plus tard à Sumer et en Egypte.
. Gardiens de pierre
Pour le professeur Schmidt, ces animaux sculptés semblent être les gardiens des piliers en forme de T. Ceux-ci représenteraient des humains stylisés : la barre du T est un visage humain de profil, en dessous on trouve le corps, un bras baissé, une main dont on aperçoit clairement les doigts gravés dans la pierre, puis une ceinture marquant la taille à laquelle s’accroche un pagne. Cependant aucune tête n’est gravée dans la partie supérieure des piliers ; il n’y a pas la moindre trace de nez, de bouche ou d’yeux. Klaus Schmidt explique cette particularité par le fait que ces représentations seraient celles d’esprits ou de divinités. Les sculpteurs qui les ont représentés ne leur ont pas donné de visage pour bien marquer leur origine supra humaine.
Si ces sculptures sont bien des divinités, Göbekli Tepe serait alors le plus vieux sanctuaire au monde. Sa datation a permis d’établir qu’il remontait à environ 11 500 ans, soit 6000 ans avant Stonehenge et 7000 avant les premières pyramides d’Egypte. D’autres enceintes sont encore enfouies sous terre, et certaines d’entre elles seraient peut-être encore plus anciennes. Comment de telles structures ont-elles pu être érigées il y a 12 000 ans ? Cette question ne lasse pas d’intriguer les archéologues ; en effet à cette époque les hommes n’avaient pas encore inventé la roue, et encore moins commencé à domestiquer les animaux qui auraient pu être utilisés pour porter les pierres monumentales nécessaires à la construction du site.
. Bâtisseurs du néolithique
Un travail aussi titanesque nécessitait une organisation du travail très complexe ainsi qu’une main d’œuvre considérable : carriers, tailleurs de pierre, terrassiers, transporteurs, etc. Qui étaient donc ces hommes préhistoriques capables de bâtir un tel temple avant même de savoir fabriquer un vase en poterie ? 12 000 ans ont passé, mais il subsiste quelques indices concernant les bâtisseurs du temple ; lors des fouilles, les archéologues ont en effet exhumé un grand nombre d’ossements d’animaux. Un premier groupe important est constitué d’ossements de gazelles ; on trouve aussi des restes de sangliers, de cerfs et de moutons. La plupart des os venant des parties comestibles de ces animaux, il s’agit à coup sur de reliefs de repas. En revanche aucune trace d’animaux domestiques, ce qui indique que les hommes qui ont érigé le sanctuaire de Göbekli Tepe étaient des chasseurs-cueilleurs appartenant à une société préagricole.
Cette information est d’une importance capitale ; en effet pendant longtemps on a cru que des sanctuaires néolithiques comme celui de Göbekli Tepe ne pouvaient avoir été construits que par des hommes vivant en larges communautés agricoles sédentarisées. Mais les ossements découverts aux alentours du sanctuaire remettent en cause cette théorie. Les bâtisseurs de Göbekli Tepe appartenaient vraisemblablement à des petites communautés nomades ; ils voyageaient léger, au rythme des saisons, et suivaient les déplacements du gibier. Dans la zone du croissant fertile, il semblerait cependant que les chasseurs-cueilleurs aient commencé à se sédentariser environ 1000 ans avant la construction du sanctuaire, sans avoir pour autant commencé à évoluer vers l’agriculture. Ils avaient certainement réalisé qu’il était plus profitable pour la communauté de s’enraciner sur un territoire pour y profiter d’une entraide plus importante et d’une meilleure organisation des taches quotidiennes.
D’autres sites archéologiques exhumés autour de Göbekli Tepe révèlent les prémices de cette sédentarisation des populations. Ils datent eux aussi de 12 000 ans, soit la période la plus ancienne du sanctuaire, et montrent un habitat constitué de petites habitations regroupées autour d’un grand bâtiment qui occupait le centre du hameau et faisait probablement office d’espace de stockage communautaire. Débarrassés des préoccupations concernant leur subsistance, les hommes pouvaient dès lors se lancer dans la construction de sanctuaires religieux.
. L’hypothèse de Sanliurfa
Göbekli Tepe se situe en haut d’une colline, sans accès direct à une source d’eau potable. Les hommes devaient donc apporter de quoi manger et boire sur le site, ce qui signifie qu’ils ne pouvaient pas y rester plusieurs jours d’affilée. Les archéologues pensent qu’ils s’étaient installés sur le site de l’actuelle ville de Sanliurfa, à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Göbekli Tepe. De nombreux outils en silex retrouvés dans le sous-sol indiquent en effet qu’il y avait là une importante communauté à l’âge de pierre, il y a environ 11 000 ans, ce qui correspond à la période de construction du sanctuaire.
Une statue conservée au musée archéologique de Sanliurfa renforce l’hypothèse selon laquelle ces hommes étaient bien les bâtisseurs de Göbekli Tepe. Mise à jour lors de travaux, elle est contemporaine du sanctuaire. Cette grande statue aux yeux noirs représente un être humain, mais contrairement aux monolithes en forme de T de Göbekli Tepe, son visage est parfaitement représenté. D’autres statues semblables, bien que plus petites, ont été retrouvées dans l’enceinte du sanctuaire, ce qui permet d’établir un lien à la fois chronologique et géographique avec les peuplades de Sanliurfa.
Si ces statues montrent que ces hommes du néolithique savaient tailler et sculpter la pierre, le gigantisme du sanctuaire de Göbekli Tepe pose toutefois une énigme aux archéologues car il témoigne de la maîtrise de procédés techniques que personne ne croyait possibles avant plusieurs milliers d’années. Comment des hommes qui n’avaient pas encore découvert les bases de la civilisation ont-ils pu concevoir et réaliser un ensemble aussi complexe ?
. Construction titanesque
Les enceintes les plus anciennes ont été bâties à même la roche. Dans des encoches profondes d’environ 10 cm, on est venu insérer les deux monolithes centraux. Taillés dans un seul bloc de pierre, ceux-ci mesurent 5,50 mètres de haut et pèsent près de 16 tonnes. La carrière située aux abords du site fournit de précieuses indications sur les procédés utilisés par les bâtisseurs de Göbekli Tepe. A l’aide de pioches de granite, les maçons du néolithique ont taillé le monolithe directement dans la roche avant de le relever à l’aide de leviers associés à un mécanisme à pivot. Une fois dégagé, le monolithe était ensuite transporté vers le site du sanctuaire grâce à la technique dite « du mouvement de rame », qui consiste à insérer l’extrémité de rondins de bois sous le bloc de pierre puis à « ramer » vers l’extérieur pour le faire avancer. Une cinquantaine d’hommes devait suffire pour exécuter cette tâche.
Une fois le monolithe en place, les bâtisseurs l’ont ensuite entouré d’un mur de pierres et de mortier d’environ deux mètres de hauteur. Insérés à intervalles réguliers dans ce mur, on trouve des piliers plus petits en forme de T de 3 à 5m de haut et pouvant peser jusqu’à 10 tonnes. Chacun de ces piliers est orné de gravures représentant des animaux. Une vaste porte de pierre taillée dans un seul bloc permettait d’entrer dans l’enceinte ainsi formée. En tenant compte des techniques et des outils de l’époque, les archéologues estiment qu’environ 300 heures de travail étaient nécessaires pour réaliser l’ensemble des décorations d’une enceinte. En tout, de la construction à la finition, il fallait ainsi entre 6 et 12 mois pour achever l’une de ces structures avec une équipe d’environ 70 hommes.
Les enceintes de Göbkli Tepe mesurent entre 10 et 30 mètres de diamètre, et les archéologues savent maintenant qu’il y en a bien plus que les 4 qui ont été découvertes à ce jour. L’étude géomagnétique révèle en effet qu’il existe 16 autres structures identiques enfouies sous la colline, ce qui démontre un travail de construction titanesque. Le scan du sous-sol a également révélé l’existence d’une structure antérieure d’environ 2000 ans aux autres constructions. Cela signifierait que l’origine du site remonte à près de 15 000 ans avant J.-C., soit à la fin de la dernière période de glaciation.
. Facteur d’unité
Mais quelle était la fonction du sanctuaire de Göbekli Tepe ? Les archéologues sont convaincus que la réponse à cette question se trouve dans les gravures des piliers de pierre. Leur dimension est surement symbolique et serait liée à l’organisation et aux croyances de la société des chasseurs-cueilleurs à laquelle appartenaient les bâtisseurs du site. Nous savons que ceux-ci étaient constitués de petits groupes nomades qui se partageaient les ressources de la chasse et de la cueillette. En se sédentarisant, ces groupes se sont progressivement élargis et ont commencé à se mélanger. Ce phénomène implique deux choses : d’une part la nécessité d’apprendre à partager les ressources au sein d’une communauté en partie composée d’étrangers, et d’autre part l’adoption d’un code moral destiné à éviter les conflits et à créer un sentiment d’unité au sein du groupe.
Selon les archéologues, le projet de construction d’un espace cérémoniel collectif remplissait parfaitement cette fonction. Pour les hommes du néolithique, c’était une façon de se doter de racines communes et de développer un sentiment identitaire. Les différentes communautés qui vivaient éparpillées dans cette région se seraient donc rassemblées autour de ce projet de sanctuaire. Un projet aussi titanesque obligeait les gens à travailler ensemble, à compter les uns sur les autres et à se faire confiance : c’était un facteur d’unité.
. Religion de l’homme
Göbekli Tepe est aussi le reflet d’un changement dans le système de croyances. Pendant longtemps la société des chasseurs-cueilleurs a été dominée par l’animisme, c'est-à-dire la croyance en l’existence d’une force vitale collective, animant les êtres vivants mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent. Compris dans ce tout, l’homme n’est qu’une infime partie de la Nature.
Mais à Göbekli Tepe, les piliers de forme humaine dominent la Nature, qui est représentée par des créatures sauvages et dangereuses. Ces piliers centraux pourraient donc correspondre à une évolution des mentalités plaçant l’homme au centre des choses et non plus dans un rapport d’égalité avec les autres formes de vie. La présence de ces animaux gravés en dessous des piliers anthropomorphes suggère en effet que les humains leur sont désormais supérieurs. Comparé aux motifs des grottes peintes, dominées par les représentations animales, il s’agit d’une évolution extrêmement importante ; le monde spirituel est à présent représenté comme dominé par des créatures qui ressemblent à des hommes.
Le grand nombre d’ossements d’animaux retrouvés dans le sanctuaire indique également que les hommes s’y retrouvaient pour festoyer. En extrapolant autour de cette découverte, le professeur Schmidt pense que c’est ce besoin de nourriture lié au fonctionnement du temple qui aurait poussé les hommes à passer d’une économie de prédation à une économie de production et à s’engager ainsi sur la voie de l’agriculture. Cette théorie est révolutionnaire, car si les chasseurs-cueilleurs se transformèrent en agriculteurs pour satisfaire les besoins en nourriture du temple, alors l’étincelle qui a propulsé l’homme en dehors de l’âge de pierre était la religion.
Ce changement dans leurs croyances donne aux hommes un énorme avantage psychologique en les plaçant au-dessus du règne animal, au-dessus même de la Nature, permettant de la domestiquer. Göbekli Tepe révèlerait ainsi un tournant capital dans notre évolution en marquant le moment où l’homme a commencé à se donner une place à part – et prépondérante – au sein du vivant.
. Enfouissement
Pendant plus d’un millier d’années, le sanctuaire de Göbekli Tepe va occuper une place centrale dans la vie culturelle et spirituelle de la région. Des hommes vivant à plus de 200km à la ronde s’en servent comme lieu de rituels et comme centre d’échanges, de découvertes et de propagation de nouvelles idées. La révolution agricole qui changera le cours de l’humanité commence à y prendre forme, et tandis que ce nouveau mode de vie se développe, le temple évolue lui aussi.
Environ 1500 ans après leur édification, ces immenses enceintes circulaires sont enfouies sous des monticules artificiels couronnés de structures plus petites formant une sorte de « modèle réduit » du site. Au fil du temps, ces monticules finissent par former une unique colline coiffée par une enceinte encore plus petite que les précédentes. Göbekli Tepe continuera à exister pendant encore un bon millier d’années mais sa réduction est spectaculaire : la taille des piliers centraux et des murets d’enceinte, ainsi que leur diamètre, décroissent progressivement jusqu’à disparaître complètement, il y a 10 000 ans, sous une vaste colline artificielle qui recouvre alors l’intégralité du site.
Pourquoi avoir enseveli un sanctuaire de cette importance ? Les vestiges de villages datant de la fin du site de Göbekli Tepe permettent de lever une partie du mystère qui entoure cette question. Dans leur plan, on remarque l’apparition d’un espace communautaire constitué d’une petite enceinte carrée avec 13 piliers insérés dans les murs et deux monolithes sans tête au centre gravés de mains et de bras. Ce genre de lieu de culte apparaît dans de nombreux villages de l’époque et correspond avec la réduction progressive de Göbekli Tepe ; les archéologues y voient la preuve que les populations avaient intégré le modèle religieux à leur vie quotidienne et n’avaient dès lors plus besoin de se rendre au sanctuaire aussi fréquemment.
Peut-être les descendants des bâtisseurs de Göbekli Tepe s’étaient-ils également détournés des cultes pratiqués par leurs ancêtres dans ce sanctuaire, développant un nouveau système de croyances organisé autour de l’agriculture et non plus de la chasse. Le mode de vie des hommes a changé, et Göbekli Tepe doit disparaître avec le passé.
Cependant, bien que Göbekli Tepe ait disparu, les croyances qu’il symbolisait ont continué de nourrir notre culture depuis 12 000 ans. La construction de ce temple représente le point culminant d’une longue tradition de réflexion et de savoir-faire qui remonte sans doute à la dernière période glaciaire. C’était un lien social qui réunissait les hommes de différents lieux géographiques, et plus important encore, c’était un bond en avant dans notre expression spirituelle. Au lieu de se percevoir comme une infime partie du monde, l’homme a commencé à se considérer comme le maître de la nature.
Göbekli Tepe marque ce qui est sans doute un tournant essentiel dans notre évolution culturelle, un moment où nous nous sommes organisés en communautés, où nous avons réévalué notre place dans le monde et avons commencé à domestiquer la nature. En construisant un temple pour ces déités de pierre géantes façonnées à notre image, nous nous sommes ouvert la voie vers un autre mode de vie, et c’est à l’ombre de ces immenses piliers que nous avons planté les premières graines de la civilisation.
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