La machine à remonter le temps ?le Chronoviseur
Fantasme universel, le voyage dans le temps excite l’imagination de chacun d’entre nous. Qui n’a pas déjà rêvé d’assister aux batailles épiques de l’armée romaine, à la construction des pyramides de l’Ancienne Egypte, au déclin des civilisations disparues ou encore aux derniers moments… du Christ ? Et si une machine était capable de montrer aux hommes ce qui s’est réellement passé au cours des siècles passés ? Bénédiction ou malédiction pour l’Humanité ? Certains membres de l’Eglise affirment que cette machine a déjà été inventée. Voici l’histoire méconnue du Chronoviseur…
Le secret du Père Ernetti
C’est en rencontrant le Père Pellegrino Ernetti que le Père François Brune, l’auteur du « Chronoviseur : enquête sur un secret du Vatican », fut mis au secret, dès les années 60. Bénédictin de la grande abbaye de San Giorgio Magiore à Venise, le Père Ernetti était diplômé de physique quantique et spécialiste de la musique pré-polyphonique. Il fut par ailleurs choisi par le Pape Jean XXIII comme théologien expert au Concile du Vatican II, et confirmé dans cette fonction par le Pape Paul VI. Mais ce que l’on savait moins, c’est qu’Ernetti mettait aussi ses compétences scientifiques au service d’un projet pas très catholique : il aurait en effet travaillé à la construction d’une machine capable de capter les images du passé ! Les travaux sur le Chronoviseur auraient ainsi commencé à Milan dès 1956. « Nous fûmes environ une douzaine à collaborer à un moment ou à un autre à la conception et à la construction de cet appareil. Il y avait Fermi et un de ses disciples, un prix Nobel japonais, un savant portugais, De Matos et Wernher von Braun, qui s’y intéressaient beaucoup » confiait alors Ernetti au Père Brune
Les débuts du Chronoviseur
Tous ces scientifiques partirent du postulat que chaque homme a une espèce d’onde qui lui est propre, comme la signature unique des empreintes digitales ou de l’iris. En réglant la machine sur les ondes spécifiques d’une personne, il devenait possible de la voir dans son environnement de l’époque. Le Chronoviseur émettait alors une sorte d’hologramme en 3 dimensions avec la personne choisie au centre de la scène. Afin de s’assurer que les images et les sons que la machine captait étaient authentiques, les savants auraient décidé de visionner des scènes du passé récent sur lesquelles la documentation était abondante. Ils optèrent pour des discours de Mussolini, ainsi que ceux du Pape Pie XII. Remontant progressivement dans le temps, ce fut ensuite un discours de Napoléon, puis de Cicéron. Le Père Ernetti revient en détail sur cette dernière « vision » : « C’était l’un des plus célèbre discours de Cicéron, la première catilinaire. Nous l’avons vu et entendu le fameux ‘Qousque tandem Catilina’…Le geste, l’information, tout y était ; quelle envolée ! C’était magnifique
Le Chronoviseur n' était pas à proprement parler , une machine à voyager dans le temps . Son système électronique sophistiqué reposait sur la captation d' ondes sur lesquelles étaient enregistrés les sons et les films du passé . L' appareillage ne faisait pas apparaître un film , mais une sorte
d' hologramme , en trois dimensions , en relief . Les personnages qui y apparaissaient n' étaient pas très grands .
Les scientifiques pouvaient régler l' appareil sur le lieu et l' époque qu' ils cherchaient . Plus exactement , ils choisissaient quelque un ,qu' ils voulaient suivre et c' est sur cette personne qu' ils réglaient ensuite la machine . Celle - ci , grâce à un système méconnu de la science , le suivait partout .
C' est de cette manière qu' ils retrouvèrent l' agonie du Christ . Bien qu' ils aient contribué à la conception du Chronoviseur , les scientifiques et les moines bénédictins furent ahuris de revoir le calvaire du Christ se dérouler devant leurs yeux .
Dans son livre « le Chronoviseur , machine à explorer le passé » , le père
François Brune relate cet épisode :
- Nous avons d' abord cherché à capter la passion , le Christ en croix .
mais ce n' était pas facile . Des crucifiés , à cette époque , il y en
avait beaucoup . Nous pensions que nous pourrions néanmoins le
repérer facilement , grâce à la couronne d' épines . Malheureusement ,
là , nous eûmes une surprise . La couronne d' épines n' était pas aussi
exceptionnelle que nous le croyions . Alors , nous avons essayé de
remonter plus haut dans le temps , à la dernière Cène . Cà à marché !
Et à partir de ce moment là , nous ne l' avons plus quitté . C' était
en l' an 36 de notre ère et ces scènes auraient été captées le 12 et
le 14 janvier 1956 .
Nous avons tous vu : l' agonie au jardin des oliviers , la trahison de
Judas , le procès , le calvaire . Jésus était déjà défiguré quand on l' avait
conduit devant Pilate .
Le christ ne portait pas toute la croix , comme nous l' enseigne les
Évangiles , il ne portait que la traverse horizontale attachés à ses
épaules . Ses pieds étaient liés à ceux des autre condamnés qui furent
crucifiés avec lui . La flagellation lui avait arraché des lambeaux de chair
On pouvait voir jusqu' aux os » .
Le Chronoviseur
Machine à explorer le passé .
Enquète sur un secret du Vatican .
Père François Brune , Edition Oxus .
Aux dernières nouvelles le Chronoviseur aurait été démonté et les plans de constructions seraient gardés secrètement dans un lieu sûr
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