UFO Doc Secret

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OVNI et sécurité nationale, + de 60 ans de désinformation

   Les apparitions OVNI se sont multipliées depuis les années 40 ; plus précisément depuis que les gouvernements se sont équipés de l’arme nucléaire... Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, plusieurs sites sensibles d’armement ont été visités par d’étranges objets volants non identifiés qui déjouent les systèmes de sécurité les plus performants. Certaines entités extraterrestres désapprouvent-elles l’absurde et dangereuse course à l’armement des hommes ? Ont-elles adressé un message d’avertissement aux responsables de nos gouvernements ?

 

   C’est ainsi qu’avant l’ère médiatique des « soucoupes volantes », arrêtée le 24 juin 1947, les OVNIs s’invitèrent dans les Etats-Majors américains. Dans la nuit du mercredi 25 février 1942, les batteries antiaériennes de Los Angeles tirèrent plus de 1400 cartouches en direction d’un objet non-identifié, se mouvant lentement au-dessus de la ville, sans réussir à l’abattre.

Apparemment indestructible, l’engin parcourut 30 kilomètres en 30 minutes, de Santa Monica à Long Beach, avant de disparaître de la vue de nombreux témoins affolés. Mal coordonnées, les autorités américaines – le secrétaire de la Navy Frank Knox, le général Max Clark ou encore le secrétaire de la Guerre, Henry Stimson – fournirent toutes des explications à l’emporte-pièce, qui trahirent le malaise face ce phénomène encore inexpliqué.

La désinformation était déjà de mise, comme le suspectaient les colonnes du Long Beach Independant : « Il y a une mystérieuse réticence des autorités à s’exprimer sur cet incident et il semble que la censure soit à l’œuvre. Bien que cette affaire soit de première importance, les commentateurs n’y prêtent pas l'attention attendue ».

 

vidéo de la bataille de Los Angeles

 

 

Années 50 :La désinformation s'organise

 

 

 

  En janvier 1953, la commission Robertson de la CIA entérinait définitivement cette politique. Ses recommandations prescrivaient de « réduire l’intérêt du public pour les soucoupes volantes (…) et de définir et de poursuivre une politique d’éducation à travers les mass media, la télévision, les films ou les articles populaires (…) ».

 

Ainsi, le 11 février 1949, le « Project Sign » devint le « Project Grudge ». Il n’allait bien évidemment plus étudier le phénomène OVNI mais servir de projet-écran aux recherches secrètes et, surtout, de plate-forme de relation publique visant à expliquer, coûte que coûte, les observations d’OVNIs en termes conventionnels.

 

L’origine des OVNIs identifiée, le Haut-Commandement américain remania le projet « Sign », qui n’avait plus raison d’être. Au lieu de le supprimer, il fut décidé de le maintenir en vie et de lui assigner une nouvelle mission.

 

En affinant son étude, l’équipe du Dr. Bush réussit non seulement à identifier l’origine du phénomène OVNI (révélée dans mon ouvrage « OVNIs – Les Agents du Changement ») et à prédire des vagues d’OVNIs. Ainsi, la plus grande vague d’OVNIs de l’histoire, celle qui donna lieu à l’« invasion de Washington » de juillet 1952, fut prédite et même annoncée à Edward Ruppelt, le responsable du projet officiel sur les OVNIs...

 

Un rapport top-secret de décembre 1948 intitulé « Analysis of Flying Objects Incidents in the US », produit par la direction des renseignements de l’Armée de l’Air et le bureau du renseignement de la Marine, révèle que « le schéma de distribution des observations est définissable ». Il ajoute également que « la fréquence des observations et le nombre de témoins par observation montrent un schéma défini ». Toutes les données renvoient au nucléaire et, notamment, aux essais atomiques.

 

Mi-1948, un groupe d’étude secret concurrent, dirigé par le Dr. Vannevar Bush, identifie l’un des schémas d’action des OVNIs : il existe une corrélation indiscutable entre le nucléaire et les apparitions d’engins non-identifiés.

 

vidéo de la vague d'OVNIs sur Washington en 1952

 

 

 

 

  De 1949 à 1969, année de la clôture de l’enquête officielle sur les OVNIs, les projets « Grudge » et « Blue Book » ne furent que des parodies de commissions d’enquête destinées à entretenir le doute, et finalement, nier l’existence des OVNIs. Satisfait de sa campagne d’éducation du public, l’Armée de l’Air annonça la fin du projet officiel le 17 décembre 1969, par la voix de Robert Seamans Jr. La continuation du projet « ne peut pas être justifié sur la base de la sécurité nationale » argumenta-t-il.

 

En affirmant que les OVNIs n’existent pas et qu’ils ne constituent aucun danger pour la sécurité nationale, le gouvernement américain s’est rendu coupable d’un double mensonge, qu’il maintient encore aujourd’hui. Et ceci, malgré l’avalanche de preuves qui indiquent précisément le contraire.

 

L’élite initiée à la véritable origine des OVNIs aurait pu prendre la décision, dès 1952, de divulguer ces informations à l’opinion publique et à l’humanité entière. Or, elle ne l’a pas fait. Et ceci, parce que la situation est inavouable : dès l’explosion de la première bombe atomique en 1945, les OVNIs ont harcelé les installations du complexe militaro-industriel, avec une prédilection pour les sites nucléaires. Entre 1947 et 1952, on ne comptabilisa pas moins de 37 observations d’OVNIs au-dessus des périmètres du complexe de Oak Ridge et de la base de Clarksville, hauts lieux de la recherche nucléaire.

 

Aussi, le centre d’essai de fusées de White Sands ainsi que les complexes de Kirtland et Sandia, Nouveau-Mexique furent le théâtre de remarquables observations d’OVNIs. Un mémorandum secret du 2 décembre 1952 rédigé par H. Marshall Chadwell, assistant directeur de la recherche scientifique de la CIA au directeur de l’agence centrale de renseignement Walter Bedell Smith, rapportait que « les observations d’engins non-identifiés volant à haute altitude et se déplaçant à grande vitesse dans le voisinage des principales installations de défense américaines ne sont ni attribuables à des phénomènes naturels ni à des engins connus ». Quant au patron du FBI, John Edgar Hoover, il s’inquiétait de la protection des « installations vitales ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



09/01/2012
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